mardi 3 novembre 2009

lundi 15 juin 2009

La suite (Kashgar-Osh)..... avec un peu de retard

Coucou
Et oui pour ceux qui se poseraient encore la question, nous sommes bien arrives au Kirghizstan (le 20 mai exactement).
Juste apres avoir passe la frontiere, nous avons croise notre ami coordinateur du CBT Osh et avons negocie notre retour direct a osh en taxi... Ce n'est qu'apres une dixaine de kilometres que nous avons compris quelle bonne idee nous avions eut de vouloir rentrer le plus tot possible a Bishkek. Pourquoi? Parce qu'il faisait hyper froid et que la route entre la frontiere et le premier village (a 100 km) etait transformee en un espece de chantier de boue parceme de camions coinces ou renverses.

Nous avons mis plus de 5 jours pour rejoindre la frontiere (Irkeshtam) depuis Kashgar 215 km. Les conditions ont ete assez difficiles avec encore et toujours du vent. Tellement qu'une journee, nous n'avons parcourru que 35 km en 4-5 heures de route. Comme vous le verrez sur les photos, nous avons fait escale (au bout de jours) dans une ville chinoise qui a poussee comme un champignon au mileu des collines arides..... => pour une exploitation de petrole.
Nous sommes arrives a la frontiere le 19 mai alors que le visa de Pierre ne debuttait que le 20 mai. Apres avoir essaye de passer quand meme, nous nous sommes refugies chez une femme kirghize qui accueille des pensionnaires dans une piece unique. Une experience tres sympa dans un decor on ne peu plus glauque...

Les photos sont ici

lundi 11 mai 2009

Voyager en toute liberte

Voyager en toute liberte, c'est l'impression que donnent nos photos. Parcourir des espaces immences, rencontrer des gens accueillants. Pourtant, comme vous allez le decouvir en lisant ces lignes, cela ne represente pas tout a fait la realite.

Le premier soir en partant de Tashkurgan, nous nous sommes arretes dans un village kirghiz et avons demande a une femme ou nous pouvions camper. La jeune femme nous a indique un coin un peu marecageux juste derriere la maison. Quand son mari est rentre, il nous a invite au the et nous dit de venir dormir a l'interieur mais de planter la tente quand meme pour ne pas avoir de problemes avec la police. En effet, les touristes sont senses dormir uniquement dans des hotels habilites a recevoir les etrangers.... Mais ce n'est mentionne nul part.
Nous montons la tente et une tempete se leve. Nous restons bien au chaud toute la soiree a discuter des differences de cultures entre le Kirghizstan et ici. Il y a des regions completement kirghizes au Xinjiang. Certains ont encore des familles au Kirghizstan, mais ils ne peuvent pas y aller car ils doivent d'abord acheter tres tres cher un passeport qui prendra plusieurs annee (3 a 5 ans) avant d'etre edite. Finalement une fois que la tempete s'est calmee, nous decidons d'aller dormir dans notre tente pour ne pas creer d'ennuis a cette famille sympatique.

Le lendemain, nous nous lancons a l'assaut du plateau de Suu Bashi (tete de la riviere) 4000 et quelques metres surplombe par le magnifique Muz Too (mustag Ata), 7535 m. L'apres midi, Pierre ressent fortement l'effet de l'altitude. Mal de crane, plus de forces, envie de vomir et peine a respirer. Nous insistons un peu, mais une tempete de neige se leve et Maha subit une creuvaison ce qui nous decide a nous arreter. Nous trouvons un fosse d'ou on ne nous voit pas de la route et nous installons la tente sous la neige. Ensuite apres 3/4 d'heure d'essais, impossible de faire demarrer notre rechaud a gazoil. Nous mangerons des fruits sec et nous coucherons a 7 heures du soir... histoire de bien recuperer.

Apres une bonne nuit, nous repartons en meilleure forme que la veille. Nous passons devant le fameux Karakul. Un piege a touriste ou chaque pas coute de l'argent. Nous ne nous arretons pas et trouvons 500m plus loin un petit lac aussi joli et epargne des yourtes en betons, des portes a la chinoise et de rabateur kirghizes proposant de dormir dans une yourte. Le soir apres avoir bien roule, nous nous arretons dans un petit restau kirghiz pour se payer un bon plov. Il s'agit d'un camp pour les travailleurs d'une mine de fer. Le decord n'est pas super, mais la cuisiniere tres accueillante. Nous decidons de rester dormir ici pour bien nous restorer. La question de la police n'est meme pas evoquee. Nous passons une bonne soiree en compagnie de la cuisiniere, de son frere, de son mari et des Kirghiz de passage.

Le lendemain, nous laissons l'immence vallee au pied du Kongur 7600 et quelques metres pour rentrer dans une vallee tres encaissee. La descente est un vrai regal et nous recompense de toutes les montees precedentes. En debut d'apres midi, apres le passage du check point de Guez, nous rencontrons une grosse tempete de sable. Impossible d'avancer. Apres avoir attendu une demie heure derriere un gros rocher, nous decidons d'avancer quand meme. Fatigues du vent et du sable dans la bouche, nous nous arretons dans une petite cabane au bord de la route et proche d'un village. Un berger kirghize nous y autorise...

Nous preparons un the et des pates... puis des villageois viennent nous voir. Une femme, ne voulant pas laisser une autre Kirghize dans un tel lieu, nous invite chez elle. Apres lui avoir demande si ca ne lui causerait pas de probleme, vis a vis des authorites, nous la suivons et nous installons tranquillement chez elle. Vers 22h, des militaires equipes de gilets pare balles et armes jusqu'aux dents debarquent dans la maison et verifient nos identites. Deux explications : soit un voisin a appele la police, soit la plus vraissemblable, le mari de notre hote a appele la police pour dire que nous etions chez lui en pensant faire bien. Mais le resultat est le meme. Nous devons evacuer les lieux fissa, fissa.
Par chance, le chef parlait ouigour. Nous avons donc pu negocier de ne pas rentrer directement a Kashgar car il nous restait en principe encore deux jours de velo. Il arrete une voiture capable de transporter nos velos et sensee nous deposer dans un hotel a mis chemin pour Kashgar. En realite le conducteur (un peu debilou) nous explique une fois sur place qu'il n'y a aucun hotel dans ce village. Deseperes, a 1 heure du mat, nous trouvons un emplacement un peu a l'ecart du village. Nous decidons de dormir a la belle etoile pour pouvoir lever le camp rapidement le lendemain matin. Malheureusement, a deux heures du mat, une tempete se leve et nous devons monter la tente en urgence.

La suite est plus tranquille mais nous gardons un petit gout amer et esperons que la famille n'aura pas d'ennuis a cause de nous (vraissemblablement non). Nous rejoignons Kashgar, le vent (toujours pas tombe) en poupe. Celui-ci nous joue quand meme encore un petit tour. Un foulard s'echappe de la poche de Pierre et vient s'enrouler dans le derailleur de Maha. Pour reparer, Pierre cale son velo au bord d'un pont..... et patratra, le velo, pousse par le vent se retrouve 3 metres plus bas apres avoir fait plusieurs tonneaux. Bonjour la galere pour le remonter......Mais il n'y a pas de degats. Il est tres vieux, mais tres solide ce velo....

jeudi 7 mai 2009

Photos KKH cote chinois

Coucou
Nous sommes a Kashgar. L'internet y est super rapide... donc voici les photos prises au pif (car nous avons casse l'ecran de notre appareil) et pour la plupart en roulant....

samedi 2 mai 2009

Bienvenue en chine

Coucou a tous
Nous sommes a Tashkurgan (Xinjiang, Chine). Nous sommes arrives hier soir apres 16h de route ou plutot d'attente dans les 4 check points (2 de chaque cote) + la neige au col (cf. photo ci dessous). Les douaniers (surtout du cote chinois) fouillent tous les sacs un par un, les vehicules, et jettent un coup d'oeil aux culottes des filles etrangeres.... Apres tout ca, il etait minuit passe et nous avons du pedaler comme des tares sur des avenues immenses pour suivre le taxi de l'hotel. Mais l'hotel est plutot bien et une fois que nous demasquons le receptionniste (un kirghiz pure souche) il nous donne une bonne chambre avec une douche chaude..quel bonheur, l'eau chaude qui tombe du ciel....

Quel plaisir de retrouver de bons Plov, Shashlik, et autres mets Ouigour (tres proche des repas Kirghiz). Ca change du Rice-Daal (riz-legumineuse), Chapic (Chapatti) du Pakistan. Quel plaisir aussi de revoir des femmes dans la rue. La plupart sont d'ailleurs assez sexys avec leurs jupes et leurs bas en laine. Elles portent un petit chapeau circulaire surmonte d'une chale blanc. Il y a beaucoup de turkophones (Ouigours, Kirghizes) et c'est une chance car les Chinois Han ne parlent absolument pas l'anglais et nous parlent en chinois comme si nous comprenions.....

Demain, depart vers Kashgar, le Mustag Ata (7546m) en point de mire. Nous mettrons probablement une semaine et prevoyons d'arriver dimanche prochain pour le fameux marche de Kashgar.

vendredi 1 mai 2009

Ca roule au Pakistan

Apres Karimabad, dernier point internet au Pakistan, nous sommes alles en deux jours a Passu, petit village dont on avait beaucoup entendu parle. Maleureusement, le printemps se faisant un peu attendre, le village etait un peu terne et les bonnes adresses fermees. En route nous avons atteri chez le juge regional. Apres avoir demande a plusieurs hotel (plus ou moins ouverts) si nous pouvions monter notre tente, nous allions abandonner car ils demandaient vraiment trop d'argent. Et puis notre sauveur, le fils du juge est arrive et nous a invite sans hesitation. Encore une super soiree chez des gens tres curieux de nous connaitre et tres genereux. Nous sommes encore repartis avec plein de petits cadeaux. C'est tres genant, mais cette fois nous avions prevu un petit present pour chacun.

Le premier jour a Passu, nous avons teste notre pied marin sur les ponts suspendus de pres de 50 m de long. Un bon challenge pour vaincre le vertige car les planches sont espacees d'environ 1 m les unes des autres.

Ensuite constatant deseperes que les treks risquaient d'etre limites par la neige, nous nous sommes engages dans la vallee annexe de Shimshal reputee pour etre tres froide. Effectivement, apres 5 heures (75 km) de route sur une piste vertigineuse dans une jeep qui puait le gazoil, nous sommes arrives en pleine nuit dans une guest house glaciale, mais neanmoins confortable. Apres une journee dans le village ou nous avons ete invite a partager le repas d'une famille qui preparait ses terres pour les cultures (patates, ble, orge) nous avons decide de rentrer a Passu a pied pour pouvoir apprecier les paysages fantastiques que nous n'avions pus qu'appercevoir a l'aller. Une bonne idee car les paysages sont grandioses, mais qui s'est averee un peu penible sur la fin vu la longueur des vallees et les ampoules aux pieds. Par chance des touristes Canadiens avaient eu la bonne idee de faire l'aller retour dans la journee et nous ont epargne les 10 derniers kilometres.

Et nous voila repartis a velo direction Sost, la derniere bourgade avant la frontiere. Bivouac dans le jardin d'une grande famille dans un petit village. Nous sortons tous les jeux que nous connaissons et rions bien avec la ribambelle de gamins.... Mais nous sommes tres surpris : Personne ne nous a invite, pas meme a boire un the. Ca nous parrait vraiment bizarre et nous tentons en vain de trouver une explication. Comme quoi on s'habitue vite aux bonnes choses.

Arrives a Sost, quelle horreur... des carres en betons poses au bord d'une route. Presque tous les hotels et les shops sont fermes car la frontiere n'est pas encore ouverte. Le manager de l'hotel ou nous comptions dormir etait de passage et accepte de garder nos velos pendant que nous irons visiter la vallee de Chapursan. Au bout de cette vallee, c'est le couloir de Wakhan en Afganistan. Maha espere bien que nous pourrons aller jusqu'au col frontiere pour y rencontrer les Kirghizes refugies ici depuis l'arrivee des Russes en Asie Centrale au XIXieme siecle. Mais comme le col est ferme par la neige, nous nous contenterons d'aller passer une nuit dans un petit hameau ou les Kirghiz, une fois l'ete venu, viennent echanger leur annimaux (moutons et yaks) contre des vivres (farine, sel, sucre.....) car le couloir de Wakhan est tres isole et il n'y a ni magasins, ni ecole, ni hopital, ni aucune administration. Les gens ne savent ni lire ni ecrire....

lundi 13 avril 2009

La KKH a velo







Desormais, ce n'est plus un reve, mais une realite. Nous venons de parcourir 140 km sur la fameuse Karakorum Highway (KKH) ancienne Route de la Soie qui relie Kashgar a Islamabad. Nous avons mis trois jours pour aller de Gilgit a Karimabad ce qui est tout a fait honorable vu les velos et le chargement que nous avons. La route est en pleine reconstruction. Les Chinois sont en train de l'elargir pour pouvoir acceder au port industriel de Karachi ou les frais de stationnement sont derisoires. En consequence la route est tres mauvaise, mais a velo, ca passe tout seul. En chemin, il n'y a pratiquement aucun passage isole. De villages en chantiers en passant par les chek points, nous sommes chaque fois interpelles : "Hello, how are you, where do you come from...." et certain nous invitent meme a boire du tchai.

Le premier soir, un peu fatigues, nous avons dormi dans le jardin d'une famille tres sympatique. Nous avons partages plein de choses malgre le fait qu'ils ne parlaient pratiquement pas anglais. Le deuxieme soir etait un peu moins sympa. Nous avons campes dans le jardin d'un hotel sans charme. Les deux premiers jours ont ete un reel plaisir, mais le troisieme jour s'est avere plus difficile notamment parce que Karimabad est situe en hauteur et que la route pour y acceder est assez pentue. Nous logeons tout en haut de la petite ville pres d'un fort ancien. Les vues sur les 7000 m allentours sont magnifiques, mais le plus merveilleux ce sont les fruitiers en fleurs qui meme lorsque le temps est couvert rendent les paysages feeriques. Il y a environ 1 mois de retard par rapport a Gilgit et nous tombons vraiment au bon moment. D'ici quelques jours, d'autres arbres vont fleurir et les feuilles des peupliers vont apparaitre. Nous allons rester ici 4 ou 5 jours pour observer ce septacle vivant....



lundi 6 avril 2009

Nouvelles du Pakistan


Hello
Nous sommes arrives samedi 3 avril a Gilgit au Nord-Est du Pakistan apres un voyage marathon de plus de 36 heures depuis Amritsar, tout pres de la frontiere indo-Pakistanaise. Nous sommes a 1500 m. Il fait doux (20-25 degres la journee), et les fleur des abricotiers sont deja fannees, mais la neige n'est pas loin (au dessus de 2500m).

Malgre le fait qu'on ne voit tres peu de femmes dans les rues, les gens sont tres cordiaux, meme avec Maha, qu'elle porte un foular ou non. Il y a ici un grand melange de facies. Beaucoup de gens ont les yeux clairs et portent des chapeaux type Afghans. Certains sont tres beaux avec leur costume en laine et leur belle barbe noire. (desole pas de photos pour l'instant car l'internet est vraiment tres lent).
Dans chaque magasin, les gens nous invitent a boire du the gratuitement et discuttent sincerement, peu importe que nous achetions ou pas. Certains nous ont meme invites chez eux....

A Amritsar (en Inde), nous avons bien sur visite le fameux Golden Temple (lieu de pelerinage incontournable pour tous les Siks (religion derivee de l'indhouisme. Les hommes ont la particularite de ne jamais se couper les cheveux ni la barbe. Ils portent toujours sur eux un grand turban colore pour maintenir leur cheveux, un peigne en metal, un calecon specifique, un poignard, et... encore un truc, mais ni l'un ni l'autre ne peut s'en rappeler).

Pour ceux qui iront un jour dans le temple, ne surtout pas manquer la cantine commune qui fournit des repas gratuitement 24/24 a tous les visiteurs. C'est tres bon car beaucoup de benevoles aident pour eplucher les legumes, servir, faire la vaissaelle. Les cantines en France sont loin d'etre au niveau..

Ensuite nous sommes alle voir la ceremonie de cloture de la frontiere. Ca ressemble a un combat de coq. D'ailleurs les soldats ont des cretes rouges sur la tete et ont des getuelles vraiment ridicules. Des deux cotes, le public est dechaine (surtout les femmes du cote Indien, cote Pakistanais, les femmes et les hommes sont separes), un peu comme pour un match de foot entre l'OM et le PSG.

Le lendemain (le 2 avril), nous avons passe frontiere a pied. Apres avoir discute un moment avec un petit pepe pakistanais tres sympa qui tient un bookshop, nous avons pris un taxi pour Lahore. La chaleur et la pollution n'aidant pas, rien ne nous incitait a rester, surtout pas les gens dans la gare routiere qui semblaient stresses et vraiment pas sympatiques (par rapport aux gens de Delhi). Nous avons donc tout de suite pris un bus luxe pour Islamabad. 4h30 apres, nous avons du changer de gare routiere pour rejoindre Gilgit. La des jeunes nous ont abordes chaleureusement et nous on aide a trouver un taxi pour changer de gare routiere. Et nous voila partis. Un trajet interminable surtout pour nos fesses...plus de 20 heures a l'arriere du bus (car nous sommes arrives 5 min avant le depart) nous aurions pu tourner une pub pour Orangina.

A une heure de l'arrivee, la route etait bloquee par des travaux importants d'elargissement (temps d'attente estime entre 3 et 5 heures). Nous avons donc suivit un gars qui voulait rejoindre sa famille au plus vite. Nous avons traverse le chantier de blocs ecroules et pris un taxi de l'autre cote.
Ce meme gars nous a invite a venir chez lui dans la Hunza (Sur la route vers la chine). Hier, il nous a invite chez la famille de sa soeur qui vit a Gilgit. Ses nieces parlent bien anglais et adorrent Maha... Ils sont ismaelites (entendre pas fanatiques du tout), les femmes portent juste un foular en ville, mais parfois rien. Ils sont vraiment tres amicaux et chaleureux. Ils nous ont offert du the et des petits cadeaux.
Aujourd'hui nous les avons invite dans un restau haut de gamme. Ils ont debarques a 8, donc autant dire que la note a ete assez salee. Ce n'etait pas la meilleure idee que nous avons eu, mais bon, c'est fait...Nous irons chez eux a Karimabad des que nous aurons termine de preparer la suite du periple...

Vu qu'il est semble-t'il trop tot pour la plupart des treks, nous envisageons d'acheter un velo ici et d'aller de villages en villages a biciclette.... nous avons trouve un super velo pas trop cher, mais un seulement... les autres sont vraiment pitoyables... il nous reste encore au moins un magasin a vister donc qui sait... la suite au prochain numero.

Bizzz a tous

mardi 31 mars 2009

C'est parti pour un tour sur la Karakorum Highway

En bus ou en velo? nous verrons bien ce qu'il est possible de faire.

En attendant, voici une carte pour visualiser l'itineraire..
cliquer ici (vous pouvez aussi visualiser les reliefs...)

bizzzzzz a tous

dimanche 22 mars 2009

Nouveau : tous les albums photos consultables directement

Coucou
Desormais, vous pouvez consulter tous les albums photo directement sur :
http://picasaweb.google.com/tashtemir

lundi 16 mars 2009

Le Sikkim, c'est ou, ca?



Sewaroo, Hamri, Namaste, Tashi Delek
Nous sommes au Sikkim, petit etat de l'Inde coince entre le Boutan et le Nepal. tout y est vraiment tres tres different de ce que nous avons pu decouvrir ces deux derniers mois...Le Sikkim, c'est une succession de villages de montagne installes sur des pentes tres tres raides. La vegetation est luxuriante, l'avifaune et la flore hallucinantes. Le bambou est roi. On l'utilise pour tout... les constructions, les panniers, la bouffe.... Il y a plein d'ethnies differentes : Limbu, Lepcha, Bhutia, Nepali...
Ca donne envie d'aller au Nepal et dans les etats du nord est de l'Inde encore preserves du tourisme.

Nous avons rencontres un etudiant dans un taxi jeep qui nous a fait decouvrir la vie d'un village limbu... tres enrichissant. Nous avons appris plein de choses avec lui.

Actuellement, nous sommes dans une pseudo-ville glauque pour touristes en attendant des news du visa Pakistanais. Il s'agit en fait d'une succession d'hotels senses offrir une vue fantastique sur les montagnes, sauf qu'en cette saison le ciel est gris en permanence et que nous n'avons absolument rien vu...
Pour la suite, soit nous repartirons a Delhi, soit nous resterons encore un peu au Sikkim pour faire un trek au pied du plus haut sommet de l'Inde....Le Khangchendzonga 8598 m.

Les photos sont ici

Delhi et Agra

Obtenir un visa... c'est pas rien... Le formulaire doit etre tape a la machine a ecrire, moyennant 50 roupies.... un apercu en images devant l'ambassade du Pakistan....



Le papy n'entend qu'une lettre sur deux...


Pour voir les photos, cliquez ici

lundi 2 mars 2009

La riviere gelee et la vallee du Zanskar en images



Coucou a tous
Nous sommes rentres depuis une petite semaine du Ladakh. Resumer un mois de voyage aussi intense nous parrait pour l'instant trop difficile.
Aussi voici le lien pour aller voir les photos de notre periple avec Jeannick (un troisieme laron francais) Targues, notre guide Zanskarpa et toute l'equipe de porteurs Zanskarpas avec qui nous avons pu tisser des lien tout au long de la randonnee.

serie 1
serie 2

samedi 24 janvier 2009

Nouvelles photos du Rajasthan

Pour voir les nouvelles photos cliquez ici

Pushkar


Pushkar, un haut lieu de pelerinage pour les indiens, mais aussi un repere de baba ou de touristes ne souhaitant pas etre trop depayses (il y en a beaucoup plus qu'ailleurs).
Ici, on a acces a tout comme en Europe, a commencer par les cyber cafe avec des ordi hyper performants.... On peut manger des pizzas, des pattes Italiennes et des specialites israeliennes (il y a beaucoup d'israelien ici). On peut envoyer du courrier facilement reserver un billet de train....
Et les soir on croise beaucoup de dred locs fumant des joints et ecouteant du Raga ou de la techno....
Boff, c'est un peu decevant mais neanmoins reposant car ici les auto rickshows et les voitures ne sont pas autorisees....
Demain nous partons pour Delhi... Le 27 nous serons dans l'avions permettant de passer les premiers contreforts de l'Himalaya et d'arriver a Leh au Ladack..

Bises a tous

Jodhpur, la ville bleue et repas chez Virendra Singh

Ce matin nous sommes invites chez Virendra Sing.
Nous passons en vitesse chez le marchand d'icones pour lui offrir un cadre bien kitch de sa divinite preferee. Il s'agit de Laksmi, la deesse de la prosperite.
Au programme de la journee: coiffeur pour Pierre chez le voisin et essayage de robes et costume traditionnel des Rajputs. A plusieurs reprises son voisin nous sollicite pour aller voir son perroquet qui parle. Nous declinons gentiment son invitation pour aller visiter Jodhpur.

Jodhpur is "viRy nice!". Presque toutes les maisons sont peintes en bleu, couleur des habitations des Brahman (plus haute caste de l'hindouisme) senses faire le lien entre les dieux et les humains. Nous logions dans la vielle ville qui est constituee d'un enchevetrement de rue tres etroites et pentues. Le fort perche sur de hautes falaises de gres rouge est magnifique...Malgre les bruits et les motos dans tous les sens, marcher dans les rues pleines de tissus colores ou de braceles eteincelants est ennivrant.

Jaisalmer: un camel safari bidon!



Coucou
Nous revoilou. Nous avons interrompu des le deuxieme jour notre camel safari (initialement prevu pour 4 jours). Plus jamais de safari touristique comme ca. C'etait vraiment minable a commencer par les methodes employees par l'hotel pour nous forcer la main (consistant a dire qu'un groupe part le lendemain et qu'il faut se decider vite. Le lendemain, bien sur le groupe a eu un probleme et ne peut pas partir).... Une fois sur place, c'etait encore pire. Le guide (camelman, cuisinier, guide) n'arretait pas de nous dire qu'il est tres pauvre qu'il n'etait pas encore marie... et utilisait des phrases toutes pretes sans essayer de nous connaitre. Ensuite vient, la proposition d'acheter un poulet non compris dans le pack initial. La methode est simple, repeter 100 fois la meme chose tout en s'excusant. Maha qui avait envie de viande a dit oui. Ensuite il faut imperativement du beurre pour le cuisiner, donc il faut encore rajouter un peu d'argent. Donc notre guide part a la recherche d'un poulet en nous precisant qu'il serait de retour vers 18h00 et il nous laisse avec un gamin de 10 ans repetant exactement les meme phrases que son aine... oh non encore un homme robot. Le soir c'est le comble, notre guide nous raconte qu'il est alle dans plusieurs villages pour trouver un poulet, qu'il est tres fatigue etc... mais il y a un village juste devant nous.... un autre gamin nous rejoint et notre guide nous demande s'il peut rester avec nous. Ensuite des camelman vraisemblablement de la famille du petit sont comme par hasard de passage et ont soit disant perdu leur chameau. Notre guide nous demande s'ils peuvent rester.... S'en est trop, nous voulons bien partager notre repas mais au moins qu'ils soient honnetes. Un peu angoisse de ce qu'il pourrait se passer si nous nous ennervons, nous decidons de bouder leur soit disant fete et le lendemain nous appellerons l'hotel pour qu'ils reviennent nous chercher. C'est ce que nous avons fait et ca s'est bien passe. Nous avons meme recuperer un peu d'argent...
Pourtant le cadre est beau, il y a de vraies dunes de sables (petites mais belles), on cuisine sur le feu, on dort a la belle etoile. Mais il y a trop de monde. On voit des groupes dans chaque coin de dune et il y a meme un gars qui passe avec des bierres fraiches. Dans les villages, les gens se ruaient sur nous pour danser devant nous et quemander de l'argent. Il y a meme un village de tentes pour les touristes indiens. On se sent comme dans un zoo. Nous avions vraiment mal au coeur pour les villageois, ils ont perdu leur dignite. Et tout cela parce que les chameaux et les hotels sont dans les mains de gros riches qui exploitent les guides et les chameliers. Encore pire, les dechets sont partout, et personne ne s'en soucie. Nous avons collecte un maximum, mais ca n'a pas servi a grand chose car d'autres passeront derriere nous. Nous nous en voulons d'avoir paye pour ce truc minable.

Heureusement dans notre fuite de ce systeme pourri (direction Jodpur), Nous avons retrouve un chauffeur de bus tres sympa qui nous a invite a manger chez lui.

lundi 19 janvier 2009

Village de Gomat (entre Bikaner et Jaisalmer)



Ram ram (Bonjour en Marwari)

nous sommes a Jaisalmer, ville tres touristique en plein desert du thar. Nous avons passe trois jours dans un village et une cooperative de tisserands et couturiers soutenue par une ONG. Alors retrouver le bruit de la ville, les claxons et les gros touristes americains, ca fait tout drole.

Dans le village ou nous etions, le paysage est glauque, les militaires sont omnipresents (pas loin de la frontiere avec le Pakistan), des barrieres barbeles partout, des dechets... En 1998 il y a eu 5 essais nucleaires pas tres loin de la et probablement pas sans effet secondaires car un des enfants de notre famille d'accueil a 6 doigts et nous avons vu beaucoup d'enfants handicapes....
mais les rencontres avec les villageois ont ete geniales. Nous etions heberge chez un ouvrier de la cooperative d'artisanat. Pas d'electricite, pas d'eau. On a mange que des oignons frits hyper epices pendant 3 jours... Les villageois venaient tous dans la cuisine de notre hote pour nous regarder: voir comment on mange, on parle etc.. Nos mimiques les ont beaucoup fait rire.

Le premier soir, nous avons joue les clown : joue avec les enfants, chante, danse la valse. Ils ont ri mais restaient timides et n'ont pas voulu chanter. Le lendemain soir, la petite Sushila a fait sortir son pere de piece et la.... gros changement: les femmes ont souleve leur voile, elles nous ont chante des chants traditionnels rajasthanis. Les enfants aussi etaient plus a l'aise. Ils nous ont peint les mains avec du henne, Maha a fait des tresses aux filles....
Ce matin, nous sommes alle a l'ecole du village : ils sont tous assis par terre en plein soleil, tout age confondu.
Les enfants ont appris pleins de jeux francais et kirghiz, nous avons fait des pliages, des dessins...ils avaient vraiment les yeux emerveilles et voulaient que nous restions.

Cote communication, c'etait un peu plus complique, car dans cette region on parle le marwari, qui est assez different de l'hindi!!
Le seul mot que notre hote Om Parkesh, connaissait c'etait ''No Problem?'' et il n'arretait pas de nous poser cette question.

Dans la cooperative les apprentis ouvriers nous ont montre leur travail : depuis la coloration du fil, au tissage et a la decoupe des vetements. Maha : "je me suis regalee et j'ai pu meme apprendre a tisser, ils sont tres patients". La notion de travail est tres differente de la notre. tout se fait tranquilement, les pauses Tchai sont tres longues... Mais ca avance quand meme.

Bon voila, demain on se la joue ''touristes'' classiques et on part faire un camel safari dans le desert....
Gros Bisous a l'oignon
Mokhabat and Piaar

vendredi 16 janvier 2009

des photos, des photos...

Coucou

voici qq photos. Pour les voir, cliquez ici



nous revenons juste du temple des rats... beurk, ca pullule de rats dans tous les sens. Pour rentrer il faut se dechausser. Nous avons garde nos chaussettes et les avons jetes apres...mais ca vaut le deplacement.

jeudi 15 janvier 2009

Quelques jours au Shekawati




Ram ram jee (bonjour en rajathani)
nous sommes a bikaner

Nous revenons de qqs jours passes dans les villages dans le semi desert du Shekawati. "c etait vraiment emouvant car je me sentais comme chez moi. jai retrouve les memes gestes, la meme utilite des choses et meme les memes mots, les memes mots pour dire une louche, oignon, epices, miroir, ver, poele, perroquet, bonnet....jetais impressionnee, juste les habits et la langue changent.

Les couleurs sont magnifiques: les champs verts, les sarees des femmes qui y travaillent, les junta (les maisons traditionnels en branches), les paons qui se baladent librement (cest dingue cest comme les poules chez nous, il y en a tellement!!!), les chameaux. la musique est partout. Les gens sont tres beaux, surtout leurs yeux, et leurs regards...

Le Shekawati est une region ou 99 pour cent de lagriculture est bio. les repas etaient tres tres bons. ils font la vaisselle dans le sable, cest tres economique en eau et aussi efficace! Dans les bus locaux tout est en hindi, personne ne parle anglais, les chauffeurs gonflent les prix. Mais il suffit de dire"a pariatak nehi hai (je ne suis pas une touriste), hindi bolti touri touri ([parler hindi un peu un peu)" et les prix deviennent plus proches du prix local....

Dans la famille, nous avons appris pleins de mots en hindi et rajasthani. Mais pour communiquer il faut gesticuler dans tous les sens. Il y a des villages qui n'ont jamais vu de touristes! et nous passons toujours pour des extraterrestres. Et maintenant c est encore pire car Maha porte un Salwar Kameez (vetement traditionnel). Mais il n y a jamais d agressivite et nous echangeons beaucoup de sourires.

Cest tres bizarre, mais cest leur maniere de faire : quand nous mangeons, toute la famille nous regarde et apres seulement, ils peuvent manger (les femmes apres les hommes). C'est pour etre sur que les invites ne manquent de rien, mais c'est tres genant. Le deuxieme jour, nous etions tellement lents a manger avec les doigts que notre hote a fini par nous demander s'il pouvait commencer a manger...

Il faut vraiment aller dans les villages pour voir la vraie Inde, dans les villes tout a change et c'est aussi pour cela qu'il y a autant de mendiants.

Nous avons passe une journee chez un Rajput et avons visite des dizaines de havelis (maisons des riches marchands), les ecuries de chevaux marwari (chevaux utilises pour les courses d'endurance), avec les oreilles en croissant de lune et qui se regardent.

Dans les villes comme Jaipur et Bikaner les forts sont tres beaux, l'architecture moghole est impressionnante. Les moghols sont les ancetres des peuples de l'asie centrale.


Bref...on apprend et on vit plein plein de belles choses ici.

Mohabbat and Piaar
(amour en ourdou et amour en hindi)

mercredi 7 janvier 2009

Delhi... du delire











Quel choc pour tous les deux.
Dehli nous fait vivre des moments insupportables (mendiants partouts, bruits de claxons permanents meme la nuit, odeurs d ozone, de pourri de crottes de poules, des moments de fatigue et d enervement pour acceder a l office du tourisme et pas dans une agence ou pour reserver un billet de train sans se faire arnaquer, mais aussi nous force a lacher prise dans les auto rickshow ou dans les embouteillages quand l air devient irrespirable. Mais il y a aussi les sourires, les rires, les rencontres qui procurent une grande joie. Aujourd hui , nos nez et nos oreilles semblent s etre habitues (nos bouches et nos estomacs sont encore en feu) et chaque ruelle, chaque dedale ou chaque lieu de culte nous attire, nous intrigue. Apres trois jours nous nous reperons enfin dans cette ville aux milles quartiers et nous arrivons tant bien que mal a eviter les pieges attrapes touristes. Aujourd hui nous sommes tombes sous le charme de la grande Mosquee et des bazard attenants. Nous gardons les visites de monuments pour plus tard... Nous partons demain pour Jaipur